Une histoire de famille au Château de Ternay

Un château à l’histoire chevaleresque

Sur ce site où l’on retrouve des traces de vie datant de la Préhistoire, se sont succédées une forteresse souterraine au VIII^ème siècle, puis au XII^ème siècle une forteresse élevée, pilonnée par les Anglais durant la guerre de Cent Ans.

C’est à l’emplacement de ces ruines qu’en 1439, le Chevalier de Beauvau fait bâtir le château. Diplomate et créancier, l’homme est puissant, fortuné, qui plus est amoureux, et c’est comme cela qu’il offre à son épouse, la chapelle gothique dont le château sera l’écrin.

Une tradition familiale qui perdure

Tombé dedans quand il était petit, Loïc de Ternay est l’actuel propriétaire du château. Tradition familiale oblige, un nouvel élément de chaque fratrie devient à tour de rôle le « Passeur ». Ce qui, vu de l’extérieur, peut surtout être perçu comme une chance, exige aussi de l’abnégation. Auparavant producteurs de fromages de chèvre, Loïc de Ternay et son épouse Caroline ont choisi de se reconvertir à l’accueil touristique, pour pouvoir s’occuper exclusivement du château.

Peu avant Noël 1999, le couple et leurs quatre enfants quittent la ferme où ils étaient installés et prennent possession des lieux. « Cela a été un baptême du feu, on a essuyé la tempête Lothar ; le toit, les arbres, les clôtures, tout a volé ! »

Une visite remplie d’anecdotes

La visite est menée avec force, humour et anecdotes par le chatelain, Loïc de Ternay, actuel propriétaire dont les aïeux se repassent l’imposant château depuis 1606. Elle débute dans le parc sous les majestueux cèdres, tilleuls et robiniers et se poursuit dans les salons d’époque XIX^ème. Dans ce décor règne comme un parfum de mystère.
La cour intérieure crée surprise et admiration, avec sa façade de pierre blanche, merveille du XV^ème siècle.

Le trésor du château, la chapelle gothique offerte à Madame de Beauvau, se trouve à l’étage, situation peu ordinaire qui lui vaut d’être parfaitement conservée. Le chevalier rentrait d’Italie avec des idées plein la tête, il commanda aux maîtres d’œuvres de sculpter entièrement murs et voûtes. 

Le résultat est étourdissant. « Facétieux, les artisans se sont amusés à représenter des têtes grimaçantes pour décourager les regards qui vaqueraient ailleurs que vers l’autel au cours de la messe ! »

Pour compléter votre expérience au château, séjournez dans cet écrin de verdure dans l’une des cinq chambres d’hôtes de charme et de deux grands gîtes.